dimanche 12 mai 2013

Les Grands Livres De...

J'ai acquis le Grand Livre de la Peinture sur Figurine il y quelque temps de cela et je ne n'en avais pas fait la critique pour une essentielle raison qui est que je ne me sentais aucune légitimité quelconque pour ce faire. Je ne puis qu'encenser cet ouvrage ne serait-ce que pour la qualité des œuvres présentées et celle de l'édition.

J'ai récemment (hier) fait l'acquisition des deux autres titres de cette même collection, à savoir, le Grand Livre (de la peinture) des Armées et le Grand Livre des Décors. Et, en l'occurrence, je m'autorise à émettre quelque opinion sur le fonds de ces deux ouvrages bien que, dans ce billet, je n'évoquerai que le traité consacré à la peinture des armées.

En ce qui le concerne le premier ouvrage cité, et à l'occasion d'une lecture superficielle, avouons-le, on se retrouve face à l'adaptation des techniques de peintres de cheminée telles qu'exposées dans le premier opus et la présentation de techniques de voleur de poules telles qu'appliquées dans ces colonnes. Je ne juge pas de la pertinence d'un tel propos, j'y souscris, mais je m'interroge. A qui s'adressent ces ouvrages ? Au peintre d'armées renseigné qui aura découvert le site du Psilète, celui de Raf ou, soyons immodestes, le nôtre ? Ou au débutant complet, qui n'aura, dans le meilleur des cas et sans se voiler la face, que les conseils des Polos Rouges™ pour tout bagage pour démarrer la peinture de son armée ?

Mon sentiment à la première lecture est que ce Le Grand Livre (de la peinture) des Armées est un bon livre de référence, une encyclopédie des techniques de peinture adaptées à la peinture à la chaîne. On ressent une volonté de la part des auteurs à exiger du lecteur un niveau de qualité bien proche de celui décrit dans le Grand Livre de la Peinture sur Figurine. Cette approche, bien que noble, n'est pas, à mon sens, adaptée aux peintres d'armées qui recherchent avant tout le rendement. Il s'agit du principal (et du seul) reproche que je ferai à ce livre. Il s'agit d'un traité encyclopédique et non d'un manuel. Là encore, je n'émets qu'une opinion personnelle, ne remettant aucunement en cause la qualité des travaux présentés, leur pertinence et l'honorabilité des auteurs. Ce manuel reste à écrire et, prêchant pour ma paroisse et celle de mes collègues du milieu associatif, je reste persuadé que les clubs restent le meilleur endroit pour apprendre et pour partager les connaissances.

Dans un futur billet, je traiterai du troisième et dernier opus de la série, le Grand Livre (de la réalisation) des Décors.

2 commentaires:

  1. Ne connaissant pas le troisième, je suis impatient de lire ton avis.
    A bientôt,
    Benoit

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  2. Merci Benoît. J'ai écrit ce billet un peu tard un soir et la rédaction s'en ressent. Je vais probablement écrire la suite demain.

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